La Culture de l'Alcool à Taïwan
Introduction à la culture du vin à Taïwan.

- Wendy Lai
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D’après moi, les Taïwanais consomment moins d’alcool que les Français. La majorité des asiatiques, en particulier cela est vrai pour Taïwanais, souffrent du syndrome du rougissement lié à l’alcool, la prise de quelques verres d’alcool en soirée n’est pas que du plaisir. La situation s’aggrave d’autant que souvent l’alcool est excessivement consommé dans les soirées entre collègues, les dîners d’affaire ou d’entretien des relations commerciales. En effet, une personne est considérée mal polie ou irrespectueuse envers ses supérieurs ou ses clients si elle ne boit pas après avoir trinqué. A cette occasion, on dit 乾杯(gan bei) en mandarin ou 呼搭拉 (ho da la) en taïwanais quand on trinque, c’est-à-dire cul sec en français.
La culture d’alcool à Taïwan est presque aussi variée qu’en France. Sous l’influence de la civilisation japonaise, les Taïwanais sont enclins à l’alcool japonais (saké, vin de prune) plutôt qu’au vin ou à la liqueur. Cependant, un type de vin très connu et apprécié parmi les travailleurs sur les chantiers est le 保力達-B (polytar B), avec plus de 100 million des bouteilles vendues chaque année. Il s’agit d’un mélange d’extrait de médicaments chinois et du vin, qui possède 8% d’alcool et agit comme un fortifiant ou énergisant pour les ouvriers.
Par ailleurs de simplement boire du vin, il existe une façon de cuisiner à la maison que l’on trouve partout dans les resto, appelée 三杯(san beh). On ajoute souvent du poulets, des calmars ou des champignons. Cette méthode de cuisson utilise 3 assaisonnement différents: sauce de soja, huile de sésame et vin de riz. Plusieurs feuilles de basilic sont ajoutées pour parfaire le plat.